la conjonctivite allergique
Les patients souffrant de conjonctivite allergique ne bénéficient que peu souvent d'une prise en charge allergologique et doivent se contenter de collyres avec parfois un avis ophtalmologique en
complément.
C'est bien dommage car la conjonctivite allergique n'échappe pas à la règle du bilan étiologique qui permet alors une prise en charge satisfaisante des problèmes du patient.
Les conjonctives
ont une immunité passive très particulière puisque régie par le bouclier lacrymal et les paupières. Toutes les causes d'inflammation chronique sont donc susceptibles d'entraîner des signes de
conjonctivite.
On distingue :
- les conjonctivites aiguës saisonnières,
- les conjonctivites perannuelles,
- les kérato-conjonctivites printanières
- les conjonctivites allergiques atopiques,
- les conjonctivites gigantopapillaires.
Les allergènes en cause dans les conjonctivites allergiques sont tant les aériens classiques (acariens, pollens, moisissures, phanères...) que les produits chimiques (colophane, parfums,
conservateurs...). L'allergie alimentaire est rarement responsable d'une conjonctivite allergique isolée.
L’uvée antérieure (iris et corps ciliaire) et postérieure (choroïde) est très vascularisée avec des capillaires
très perméables ; elle est riche en mastocytes et contient l’équipement nécessaire à une réponse de type allergique; cependant, parmi les étiologies des uvéites, l’origine allergique n’est que
rarement évoquée.
La sclère et l’épisclère, le cristallin, la rétine, le nerf optique et la glande lacrymale sont plus rarement impliqués
dans les réactions immunologiques locales.