l'urticaire
est
Les patients souffrant d'urticaire sont très nombreux tant de façon aigûe que chronique. L'urticaire est la résultante d'une activation des cellules cutanées de l'allergie (mastocytes) non
nécessairement liée à une allergie. Elle doit son nom aux lésions typiques issues du contact avec des plantes de la famille des urticacées (orties).
Beaucoup d'urticaires aigües sont d'origine infectieuses (virus des hépatites, coxsackies, cmv etc...) ou toxiques liées à un surdosage en susbtances histamino-libératrice (chocolat, café, thé
etc...).
Certaines sont facilités par des pathologies sous jacentes (hyperthyroidie, Lupus, hépatite chronique, etc...) ou encore simplement par un "terrain" histaminolibérateur (le phénotype typique du
roux/blond à la peau très blanche). Bien sûr il existe des urticaires "neurologiques" ou "psychologiques" mais celles-ci sont un diagnostic différentiel bien souvent témoin de notre ignorance et
masquant poliment une autre réalité.
Les causes allergiques usuelles des urticaires sont essentiellement alimentaires
(les allergènes en cause sont variables selon l'âge) mais les allergènes aériens (pollens, acariens, moisissures...) ne sont pas à négliger surtout chez les patients souffrant d'autres formes
d'allergies immédiates (rhinites, conjonctivite, asthme...). Les formes chimiques sont à l'heure actuelle les moins bien connues.
Le diagnostic des allergies alimenatires se fait par
TESTS CUTANES
De plus en plus on implique également l'association substance chimique (parfums) et UV avec photosensibilisation dont le diagnostic de certitude est trés laborieux (photo-patchs tests en Unités
spécialisés et corrélés à la dose d'UV activatrice).
Il ne faut pas négliger le rôle non allergique des aliments dans la genèse et l'entretien des urticaires.
Certains aliments amènent directement à l'organisme de l'histamine permettant donc la prolongation de la crise.
A cette longue liste viennent se rajouter la tartrazine (E102) et l'érythrosine (E127) ainsi que l'aspirine, les anti inflammatoires non stéroidiens, la codéine et les sulfites (E220 à E227) qui
sont responsables de façon dose dépendante d'une activation des cellules mastocytaires.
le traitement de l'urticaire est donc dans un premier temps la mise au repos des mastocytes par une inhibition forte et durable de ceux-ci (traitement
anti-histaminique et mesures alimentaires) afin d'obtenir un arrêt de cet enchainement d'activation.
Le traitement étiologique sera en cas d'allergie, le traitement de cette allergie soit une éviction, soit une désensibilisation si l'allergène est un produit standardisé.